Médaille de table - Edmond TIRMONT ténor lyrique Comité philantropique du X° Raymond SUSSET

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Edmond TIRMONT était élève de la  Paris Conservatoire et a commencé sa carrière comme chanteur d'opérette avant 1910. En 1912, il est apparu à la Scala de Paris dans ''Dollar princess'' de Leo Fall. En 1913, il entre à l'Opéra-Comique de Paris. En 1914, il apparaît à l'Opéra-Comique dans le rôle-titre de l'opéra biblique ''Joseph'' de Méhul. En 1913, il chante au Théâtre des Champs Elysées à Paris le rôle de Dimitri dans ''Boris Godunov'' avec Eugenio Giraldoni dans la partie titre. Sa carrière s'étendit jusqu'aux années 30 et toujours en 1932, il apparut dansAmsterdam dans "Les Contes d'Hoffmann" de J. Offenbach.



Raymond SUSSET est un homme politique français né le 5 juin 1895 à Magné, dans la Vienne et mort le 12 juillet 1991 à Nice (Alpes-Maritimes).

 

Né dans la Vienne, il grandit à Paris et, après la Première Guerre mondiale, devient industriel dans le secteur des plâtres et ciments. En 1932, il devient député républicain-socialiste du 10e arrondissement de Paris. En 1935, il est également élu au conseil municipal de Paris et au conseil général de la Seine. Réélu député en 1936, il siège cette fois au sein de l'Union socialiste républicaine, regroupement de diverses scissions droitières de la Section française de l'Internationale ouvrière.

 

Son action parlementaire s'exerce essentiellement sur des questions sociales, telles que le logement. Le 10 juillet 1940, Raymond Susset vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.

 


Après la Seconde Guerre mondiale, il retrouve un siège au Parlement en devenant, en 1953, sénateur de la Guinée. il est alors apparenté au Rassemblement du peuple français, le Parti républicain-socialiste acceptant, contrairement aux autres composantes du Rassemblement des gauches républicaines, l'appartenance de ses membres au RPF. Son mandat prend fin avec l'indépendance de la Guinée en 1958.



La Constitution de 1946 crée une Chambre Haute qui ne s’appelle plus Sénat mais “Conseil de la République”. “La sagesse est parfois dans l’audace, la prudence dans l’initiative et dans le mouvement, rappelle Léon Blum, président du gouvernement provisoire de la République, lors de l’installation de cette nouvelle Chambre, et c’est pourquoi cette chambre de réflexion sera aussi une chambre de progrès et de création.” En vérité, le tout-puissant Sénat de la IIIe a bel et bien cédé la place à une assemblée aux prérogatives diminuées. Chambre de réflexion et non de décision, le Conseil de la République peut émettre des avis, mais n’a pas d’initiative législative. Ses trois cent quinze membres - qui prennent le titre de conseillers avant de retrouver, dès 1947, celui de sénateurs, sont élus au suffrage universel indirect et représentent les collectivités communales et départementales.

Elu président de la nouvelle Chambre le 27 décembre 1946, Auguste Champetier de Ribes est empêché par la maladie et décède en mars 1947. Gaston Monnerville lui succède au fauteuil et présidera sans interruption le Conseil de la République durant toute la IVe République.  Il faudra à peine dix ans au Conseil de la République pour reconquérir une partie des droits de l’ancien Sénat.


Très vite, en l’absence d’une majorité stable à l’Assemblée nationale, la seconde Chambre redevient un contrepoids politique. Dès 1948, souhaitant faire barrage au RPF, le radical Henri Queuille, président du Conseil, fait voter une loi rétablissant pour le Conseil de la République le régime électoral de la IIIe. Le Conseil redevient le “Grand Conseil des communes de France”, d’autant plus que les sièges sont répartis de façon beaucoup plus équitable entre les départements. En 1949, le droit d’interpellation est rétabli, sous la forme de “questions orales” qui ne mettent toutefois pas en jeu la responsabilité ministérielle. Autre signe d’un retour à une tradition d’avant-guerre, c’est un vice-président du Conseil de la République, René Coty, qui entre à l’Elysée en 1953. Enfin, le 7 décembre 1954, une révision constitutionnelle rend au Conseil de la République, à deux voix de majorité, l’initiative des lois et rétablit la navette. Mais l’Assemblée nationale reste seule habilitée à statuer définitivement sur le dernier texte voté par elle.



Du 186 au 206, quai de Valmy, les anciens établissements Susset (le monogramme est toujours là au dessus de la porte du 186), plâtre, chaux, ciment, de Raymond Susset. Le patron est élu député du Xème en 1932, réélu en 1936 ; appartient à des groupes scissionnistes de la SFIO genre Républicains-Socialistes. (Votera les pleins pouvoirs à Pétain en 1940, sera RPF après la guerre (sénateur de Guinée > 1958, date de l’indépendance du pays).

Au 206, la jolie grille marquée « Jardin d’enfants », à côté de ce qui est maintenant la Maison des associations, donne accès à la terrasse et à ce qui sera connu comme « Salle Susset ».  Robert Sabatier, 3 sucettes à la menthe : «...Au-delà de la rue Louis-Blanc, le long du quai, derrière les peupliers et les platanes, l'installation des établissements Susset, matériaux de construction, se dressait, dominée par une longue terrasse avec une salle de spectacles : on y amenait les élèves des écoles le jeudi après-midi pour assister à des représentations populaires des comédies de Molière et des tragédies de Corneille et de Racine. Olivier [nom que prend le petit Sabatier dans le roman] n'oublierait pas ce lieu où il découvrit, de manière inhabituelle, au-dessus des sacs de plâtre et de ciment, des parpaings et des briques, le grand théâtre classique...».

Joseph Bialot, Belleville Blues : « Chaque jeudi elle [l’entreprise Susset] mettait ses locaux à la disposition des écoliers du 10e arrondissement - toujours le paternalisme social de l'époque -, et leur projetait un film gratuitement. »

 Robert Sabatier, qui était en classe avec le fils Susset, rue Eugène Varlin (où Susset père avait déjà été élève), raconte: " Nous étions obligés de porter un tablier, lui était en costume de golf. Ça nous agaçait, il était le chouchou ! ". On notera au passage que Robert Sabatier, pour lequel les Susset ont tant compté, aura presque titré son roman : 3 Susset à la manque !


Au 206, salle Susset, Les Jeunesses Socialistes Révolutionnaires, qu’ont fondées en janvier 1936 les jeunes de la Fédé de la Seine de la SFIO, exclus depuis six mois déjà du PS, y font la fête le 10 décembre 1936. Dans cette Fédé plus à gauche que le parti, tenue par Marceau Pivert et Zyromski, ces jeunes dits Bolchéviks-Léninistes, sont majoritairement des trotskistes qui faisaient de l’entrisme à la SFIO. Animent leur fête, les agitateurs culturels de la FTOF (Fédération du Théâtre Ouvrier de France) : Sylvain Itkine, O’Brady, les frères Marc (dont l’un deviendra Francis Lemarque), le mime Etienne Decroux, Jean-Louis Barrault, etc. La rédaction de leur mensuel, Révolution, est là aussi: David Rousset, Yvan Craipeau.



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