Plaque de métier - P.E. MOBAUD vendeur d'écrit n° 153 entre 1814 et 1820
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Cette plaque est une rareté : les écrits qui se vendaient dans la rue étant sous surveillance comme les vendeurs de chanson furent dès 1814 encadrés par des lois et obligés de posséder une médaille délivrée par la préfecture de police. C'est la première plque de ce type que je vois circuler.
En 1808, Charles-François Joachim AUBERT (1768-1850), chanteur de rues depuis 1798, fonde la première maison d'édition de chansons au n°7 de la rue de la Parcheminerie (C’est probablement un appartement, comme il est souvent d’usage chez les petits éditeurs). Le Préfet de Police DUBOIS (premier Préfet de Police de Paris, de 1800 à 1810), qui cherchait alors à organiser les corporations de petits métiers ambulants, le nomme alors "Syndic des Chanteurs", et instaure les "médaillesplaques de métiers" que l'on retrouvera ensuite durant tout le XIXème siècle. La loi du
21/10/1814 impose aux chanteurs de rue de déposer un exemplaire des chansons interprétées à la Direction Générale de la Librairie, et de garder sur lui un exemplaire visé par la préfecture de police. Les textes ne doivent pas contrevenir à la morale et à l'ordre public, obligation vague qui permet de censurer ou d'interdire largement au gré de l'humeur du pouvoir en place…
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